Flagy


FLAGY : un village rural de caractère, culturel et festif

Flagy connaît une vie sociale et culturelle intense, grâce notamment au dynamisme de ses bénévoles et de ses 15 associations et commissions qui proposent tout au long de l’année une programmation culturelle et festive de qualité à destination de ses habitants et de son environnement seine et marnais.
A titre d’exemples on citera la création il y a 5 ans des apéros concerts qui permettent à un public toujours plus nombreux de bénéficier d’une programmation musicale très éclectique ainsi que des expositions de peintures organisées par l’association Amalgame ou des concerts dans l’église.

Site classé de la Vallée de l'Orvanne, Flagy est aussi labélisé village fleuri en 2013 et promu village de caractère en 2014.
Les marcheurs et les visiteurs viennent à Flagy pour marcher sur les nombreux circuits de randonnées fléchés ou se restaurer dans son restaurant gastronomique « Le Moulin de Flagy » ou dans son café de la place, qui abrite une des dernières stations-essence en milieu rural.

La place et le café du village de Flagy furent également le lieu de tournage du film « Bonne pomme » avec Catherine Deneuve, Chantal Ladesou et Gérard Depardieu, qui sortira au cinéma fin août 2017.

Bibliothèque municipale

La Bibliothèque de FLAGY, rue d'Episy, est une bibliothèque associative gérée par L'Association des Familles Rurales de Flagy et animée par des bénévoles.
Les locaux sont prêtés gracieusement par la municipalité de Flagy.
Les heures d'ouvertures sont : 

  • Tous les samedis de 10h00 à 12h00.
  • Les mercredis de 19h à 20h.

Tel : 01 64 69 19 64
Mail : bib.flagy@gmail.com

Ecoles du Bocage

(Syndicat / Regroupement Pédagogique Intercommunal des Communes de Dormelles, Flagy et Thoury-Ferrottes)
Les écoles maternelles jusqu'au CP sont à Flagy. Les écoles Primaires à Thoury-Ferrottes (CE1/CE2) et Dormelles (CM1/CM2). La cantine scolaire est à Dormelles. Le transport en car est assuré entre les écoles de Flagy et la cantine scolaire de Dormelles.
Secrétariat des Ecoles du Bocage : 06 49 40 67 61
Ecole Maternelle
de Flagy - 11, rue d'Episy - 77940 FLAGY - Tél : 01 60 96 62 54

Borne de recharge pour véhicules électriques

Une borne de recharge pour véhicules électriques est à disposition aux abords de l'église à Flagy. L'installation de cet équipement par le Syndicat Départemental des Energies de Seine et Marne (SDESM), doit permettre d'inciter les utilisateurs à investir dans l'électrique, d'autant que la répartition des bornes sur l'ensemble du département permet de limiter la distance à 20 km entre deux points de charge.
Chaque point de charge dispose de deux prises permettant la recharge de l'ensemble des véhicules électriques actuellement sur le marché :

  • Une prise domestique E/F permettant une recharge normale à 3 kVA : recharge complète du véhicule en 6 à 8 heures
  • Une prise type 2 permettant une recharge accélérée à 18 kVA : recharge complète du véhicule en 1h30 à 2 heures).

Inscription sur le site Internet :  www.ecocharge77.fr
Enregistrement pour obtenir le badge d'accès à la borne : 5 €.
Service prépayé à raison de 0,5 euros par charge quels que soient le temps et la puissance utilisée.

Maraicher Bio

11 rue de l'Orvanne - 77940 flagy 
ouvert le :
mardi de 16h à 19h (de mai à octobre)
vendredi de 16h à 19h
samedi de 9h à 12h et de 14h30 à 18h

 http://auxlegumesdulavoir.com

Dépôt de Pain / Epicerie

Place de l'église
Mardi au dimanche : 7h30 à 12h30 (Fermé le lundi)

Station-Essence

Café du Village - Chez Marie
Tel : 01 60 96 63 06

A voir / à faire :

Les classiques du Vendredi

Chaque vendredi soir de septembre

Les Apéros-Concerts en été

Chaque vendredi soir de juin et juillet
A partir de 19h, sur la place du village

Espace Naturel Sensible « butte et marais de Flagy »

L’Espace Naturel Sensible (ENS) départemental « butte et marais de Flagy », localisé au nord du village de Flagy, représente une superficie de 83 ha. Suite à l’accord de la Commune, il a été créé par délibération du Conseil général le 26 novembre 2001. Historiquement, ce site était occupé par des prairies humides (comme l’attestent les cartes de Cassini et d’état major du 19 et 20ème siècles) qui ont ensuite été exploitées pour la populiculture (plantation de peupliers). A ce jour, il possède un intérêt écologique fort : il est inscrit en Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) : « Vallée de l’Orvanne entre Villecerf et Flagy » et en site classé « Vallée de l’Orvanne ».
Le Département a mené un certain nombre d’études pour mieux connaître l’ENS. Ainsi, on sait qu’il est constitué d’une diversité d’habitats naturels liée à une géologie et un relief variés. Dans le fond de vallée et sur les alluvions de l’Orvanne, se développent des habitats à caractère humide (aulnaie-frênaie, mégaphorbiaies, prairies humides). Plus en altitude, notamment au pied de la butte de Flagy, des pelouses calcicoles sèches sont présentes avec quelques espèces patrimoniales. Le sommet de la butte est tout à fait comparable à la forêt de Fontainebleau avec la présence des sables et grès de Fontainebleau où se développent notamment des landes à bruyère.
Des oiseaux remarquables tels que l’épervier d’Europe et le pouillot siffleur nichent parfois dans la strate arborée. De futurs inventaires écologiques vont très certainement permettre de découvrir des espèces liées à ces habitats exceptionnels puisque découlant d’une géologie propre au Bassin Parisien.

Café du Village - Chez Marie

Tel : 01 60 96 63 06
http://www.restaurantcreoleflagy-cafeduvillage.com/

Pizza Gourmande ambulant

Place de l’église- mercredi soir à partir de 17h15 - commande par Tél : 06 07 06 77 36 

Le Manoir de Guemery

Manoir Guemery, Flagy
Manoir Guemery, Flagy

GUEMERY, ferme (carte CASSINI) à l’origine de la construction de la Villeneuve de FLAGY, a été bâtie sur un site gallo-romain, GUEMERICUM. Des tuiles de l’époque romaine ayant été trouvées par le fermier exploitant l’ancien potager (emplacement du tennis actuel) laisse supposer qu’il s’agissait de thermes situés à cet emplacement. Actuellement une source (GAVINELLE) coule paisiblement dans le jardin. Au nord de la maison, la route vers la montagne, reliait Moret à Sens. La construction, selon la date gravée sur les murs, avec la signature du maçon GUILLAUME, date des années 1886 et 1900, pour la deuxième partie. L’avant dernier propriétaire, Pierre DUX, administrateur de la Comédie Française, a occupé la maison dans les années 1960/1970.

Le Château de Bellefontaine

Chateau de Bellefontaine

Le Château de Bellefontaine situé sur le coteau au-delà de l’Orvanne (par rapport à Flagy) existait au XIIIème siècle, et sans doute à une époque antérieure. Son possesseur étendait ses droits sur une partie du village de Flagy et de Ferrottes. Il eut sa chapelle castrale dédiée à St. Jacques en 1236 avec l’autorisation de l’archevêque Gautier Cornu qui se réserva le droit de nommer le chapelain.         
Des mutations notables et des réunions de fiefs se sont produites au XIVème siècle lorsque la terre de Nemours fut érigée en Duché-pairie en faveur du Roi de Navarre. Tout ce que le Roi possédait à Flagy s’y trouva incorporé (1404). Quelques années auparavant un échange avait été résolu avec Jean Payen, dit Taupin, Seigneur de Bellefontaine, de Varennes et de Ville St. Jacques, à qui le Roi consentait à abandonner la moitié lui appartenant dans la terre de Flagy. Mais la Chambre des Comptes annulant la convention, ce domaine resta à la Couronne. Bellefontaine resta ainsi, de même l’autre moitié du village de Ferrottes une Seigneurie distincte relevant du Duché de Nemours.

L'église de Notre-Dame-de-Pitié

L'église de l'Assomption est consacrée à Notre-Dame de Pitié (classée le 23 novembre 1946). Elle aurait été construite entre 1177 et 1225 sous Louis VII le Jeune, en même temps que le village fortifié. Du clocher-tour il ne reste que la façade sud et la tourelle avec meurtrières qui abrite l'escalier. La nef devait se prolonger au delà du porche actuel comme le laissent voir les départs d'ogive. La girouette à tête de cochon qui surmonte la nef de l'église rappellerait les épidémies de peste.      
A gauche du portail est posé sur le sol un banc des morts, pierre sur laquelle on déposait le défunt avant les funérailles.
Le mur ouest, actuellement non enduit à l'intérieur, laisse apparaître la trace d'un arc en plein cintre muré dans lequel s'ouvre le portail principal. Au dessus, un oculus orné d'un vitrail.          
Le mur sud s'ouvre sur un petit collatéral au travers de plusieurs ogives.                   
Ce qui frappe en entrant dans cette église c'est l'imposant retable prolongé de boiseries ornées de sept toiles figurant des scènes de la vie de la Vierge Marie, de sainte Marthe et de saint Vincent (fin XVIIe siècle). L'ensemble des toiles a été inscrit en 1977. L'autel et la chaire en bois sculpté (classée en 1944) sont de l'ébéniste Grenot (1786).
Dans le choeur, un aigle-lutrin du XVIIe siècle en bois doré, de style Louis XIV (ISMH 1977).
Sur le mur sud de la nef, deux statues de Vierge à l'enfant, l'une en pierre polychrome d'époque indéterminée mais de facture primitive, l'autre du XVIIe siècle, en bois enduit et peint (ISMH en 1977). Un peu plus bas dans la nef, dans une arcade donnant sur le collatéral, un Christ en bois polychrome assez sombre.

Dans le bas-côté, la chapelle de la Vierge dont l'autel est dominé par une Piéta très entourée. L'ensemble fut offert par la reine Marie-Amélie, épouse du roi Louis-Philippe, vers 1837.

Lavoir

Situé au bord de l'Orvanne, en contrebas de la rue Maigrette, ce lavoir communal se compose d'une structure en brique surmontée d'une charpente en bois recouverte de tuiles plates locales.
Ses vastes dimensions permettaient d'abriter quinze à dix-huit lavandières.

Croix de cimetière

Cette croix présente la particularité d'être décorée de motifs rappelant les instruments de la passion du Christ, la lance et l'éponge.

Croix de Chemin

Cette croix de chemin, ou croix des rogations, est dédiée à sainte Anne. Située à la croisée des chemins, elle est un lieu de recueillement, de piété populaire, et aussi de pèlerinage. Le manchon cylindrique porte, gravée, l'inscription suivante : « Flagy fut ['] en l'an MVCXL III et en l'an MVCL. Loys Marol et Edmée Ramoy sa femme ont fait faire cette croix ». L'inscription « croix de sainte Anne » figure par ailleurs sur le bras horizontal. Le socle, probablement récupéré, se divise en deux parties : une base ancienne du XVIIIe siècle, formée de quatre blocs posés eux-mêmes sur quatre autres formant une plate-forme, et une partie supérieure, exécutée vers 1835, cerclée par deux anneaux de métal.

HOTEL RESTAURANT - AU MOULIN DE FLAGY

Site internet
Tél : 01 60 96 67 89

Le Moulin aurait été achevé à la fin du 13ème siècle. Il aurait appartenu à Blanche de Castille, ce qui est fort possible puisque Flagy faisait partie du Domaine Royal. Il y avait d’ailleurs dans le village une cure royale, ainsi qu’un procureur fiscal et un garde sel. La roue du Moulin était à aubes et mue par l’Orvanne. Le Moulin fabriquant la farine tous remparts fermés. Flagy, comme l’ensemble du Gâtinais a subit des déprédations pendant l’occupation Anglaise et particulièrement lorsqu’Armagnacs et Bourguignons étaient aux prises. Un incendie ravagea la ville et le Moulin ne fut épargné que grâce à son isolement. Ceci se passait vers 1420, lorsque Jean sans Peur fut assassiné sur le Pont de Montereau et que le Curé de Flagy Jean Laloue le veilla. Le Moulin ne fit plus parler de lui. Il poursuivit son activité, tranquillement et la Révolution passa sur lui sans l’endommager. Par contre le vieux Flagy, lui, avait pratiquement disparu : les habitants démolissaient les fortifications pour se servir de leurs pierres, ne laissant subsister que les fossés. Toutefois les vestiges des tours étaient encore visibles à la fin du 18ème siècle. En 1833, le 11 juillet, une ordonnance royale fut édictée, régissant les Moulins qui se trouvaient sur le cours de l’Orvanne. C’était la fin de la belle autonomie qu’il avait connue au cours des siècles. Le meunier n’était plus maître chez lui. C’est à cette époque que le Moulin a été recouvert d’un crépis qui lui enlevait tout caractère et en faisant une grande bâtisse sans intérêt. C’était sans doute pour lui donner un air plus bourgeois. En 1870, lorsque les Parisiens mangèrent des rats pendant le siège de Paris, le Moulin fournissait encore de la farine aux habitants de Flagy : chaque ferme avait son four et cuisait son pain en ce temps là. Les fermiers apportaient leur blé par sac de 100kg qu’il faillait manier et tirer jusqu’au treuil qui le montait au 2ème étage. Même avec le diable, il fallait beaucoup de force. De là-haut, le blé passait dans les différents appareils de nettoyage avant d’arriver à la trémie qui le faisait descendre sur la meule. La meule comportait une partie posée à plat et fixe, l’autre partie au-dessus tournant et aplatissant le grain. Puis, ce grain aplati passait par la bluterie : un tambour allongé, légèrement en pente et garni de tamis de soie de moins en moins fin. La fine fleur tombait la première et ensuite venait la farine de plus en plus grossière jusqu’à ce que le son ressorte à l’autre bout. De pâtissier au porc, tout le monde y trouvait son compte. C’est à peu près à cette époque que les meuniers reçurent une lettre venant soi-disant d’un descendant d’émigré en Espagne et qui assurait que ces ancêtres avaient caché de l’or et des bijoux dans le Moulin. Il demandait qu’on lui envoi l’argent du voyage et promettait de partager le trésor. Les meuniers méfiants ne donnèrent pas suite. En 1930 le Moulin était décrit de la façon suivante : un Moulin à eau situé sur la rivière l’Orvanne composé d’un grand corps de bâtiment avec ses vibrants tournant et travaillants et comprenant ensuite : une cuisine, une salle à manger au rez-de-chaussée, au premier étage, une grande chambre, grenier par-dessus, couvert de tuiles et place au lavoir attenant. Au couchant et attenant à la maison remise avec garage et ensuite porcherie, vacherie, écurie avec passage couvert, toit à volaille et grange de trois travées, au Sud de la dite cour. A cette époque la roue à eaux fut remplacée par une turbine avec retenue d’eau par des vannes, et des aplatisseurs et des broyeurs prirent la place des meules. La fabrication de la farine panifiable devenait monopole d’état et seule la farine destinée aux animaux était faite au Moulin. La turbine actionnait aussi une dynamo qui fournissait l’électricité mais c’était un courant bien inégal, et lorsqu’EDF fournit l’énergie à Flagy, l’électricité au Moulin devint inutile. Cependant en 1940 le Moulin retrouva un regain d’activité, fabriqua à nouveau de la farine panifiable (à l’insu des allemands) et on recuisit du pain dans le four du Moulin qui se révéla en très bon état de marche. Après la guerre, le Moulin tomba en sommeil puis les travaux de restauration intensive furent entrepris vers 1965. Il reprit son visage d’antan et se découvrit une vocation nouvelle. Sous le crépi se retrouvèrent tout l’appareil en excellent état, les colombages d’origine, les tuileaux noyés de torchis, les pierres apparentes du rez-de-chaussée et le pignon avec sa belle voute d’échappement.

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logo de la communauté de communes moret Seine & Loing
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Flagy

Population : 635 habitants

Superficie : 721 hectares

Maire :

Monsieur DESVIGNES Philippe

Conseiller Communautaire :

Monsieur DESVIGNES Philippe

Coordonnées

Mairie :

Accueil ouvert :
  • Mardi de 16h00 à 18h30 
    Jeudi de 16h00 à 18h00 
    Samedi de 8h30 à 10h30 
Tél : 01 60 96 64 18.
Fax: 01 60 96 60 17
Place de l’Église - 77940 FLAGY




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