Quel bilan pour cette deuxième résidence artistique?
C'était une belle année, riche d'expériences et de rencontres, malgré la pandémie. Nous avons pu inventer Villereflet, en réfléchissant à la question de la place de la cité et de son environnement. Nous avons souvent travaillé en extérieur, et cela nous a évité d'être freinés par les mesures sanitaires.
Comment s'est investie la population de Moret Seine & Loing ?
J'ai pu intervenir dans les écoles du territoire, les enfants ont alors exprimé leur vision de cette commune du futur, avec fantaisie et sérieux, comme ils savent le faire. Les médiathèques nous ont permis de collecter des boutures, les habitants ont pu ainsi s'impliquer dans ce projet.
Dans votre démarche, l'humour est toujours très présent. C'est important pour vous ?
Oui, ça me permet de faire passer des messages en douceur. Pour y arriver, j'aime utiliser le détournement : végétalisation de gouttières et de caddies, labyrinthe végétal…
La cuisine n'est jamais loin non plus dans vos installations !
Parce que c'est ce qui réunit les gens. C'est l'essence même du projet de cette résidence à Moret Seine & Loing.